This blogpost by Arsène Birindwa originally appeared on the FARA blog.
Malgré “le vaste potentiel agricole dont dispose l’Afrique”, expression me paraissant de plus en plus “lapalissade” la faim et la malnutrition persistent sur le continent. En 2003, les chefs d’État africains avaient pris l’engagement de consacrer 10 pourcent de leur budget national à l’agriculture « conscients» de son l’importance dans le développement économique.
13 ans après, tous les pays ne semblent pas avoir atteint l’objectif et l’agriculture n’a pas tellement évoluer dans le continent.
Agriculture priorité des priorités à droite, agriculture is future à gauche, le monde agricole africain en général vit des discours et très peu d’engagement concret.
L’agriculture demeure reléguée au dernier rang des activités humaines en Afrique. Le paysan est considéré comme un citoyen de second plan. C’est le moins que rien. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, tous les pays africains font de l’agriculture la base de leur développement. Mais ils ne font rien pourtant pour développer cette agriculture. Et ce n’est qu’un euphémisme.
Quand est-ce que les gouvernements des pays africains vont comprendre que la houe et le daba ne rendront pas l’Afrique autosuffisante alimentairement.
Quand est-ce que les gouvernements des pays africains vont comprendre que le changement climatique et le boom démographique doivent trouver des réponses dès maintenant.
Quand est-ce que les gouvernements des pays africains vont comprendre que c’est paradoxal de produire du cacao et d’importer le chocolat.
Voilà autant des questions que je me pose en ce dernier jour de la 7ème semaine Africaine des sciences agricoles, à mon avis l’Afrique a besoin d’un réel changement de paradigme et d’engagement politique. Nous devons vite trouver un mécanisme pour que les décideurs comprennent que l’agriculture et la recherche peuvent apporter plus que les armes dans lesquelles ils n’ont cessé d’investir sans finalement améliorer la vie des populations.
Certes l’Afrique a tout ce dont elle a besoin pour être gagnant dans l’agriculture comme disait Akinwumi Adesinia, président de la BAD mais il lui manque encore un vrai leadership transformationnel parmi ses fils car c’est seul les africains qui appauvrissent l’Afrique.
Comme l’a si bien signifié Martial D-P Ikounga Commissaire aux ressources humaines, sciences et technologie à la commission de l’Union africaine il est temps que l’Afrique mange les fruits de ses actions et non de ses paroles.
Blogpost by Arsène Birindwa, arsenebirindwa(at)gmail.com, #AASW7 social reporter.
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Picture courtesy CCAFS
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